6ème rencontre : Penne d’Agenais
D’Agen à Penne, nous entrons en Pays de Serres. Quelques photos de l’étape :






Quelques retours de nos hôtes, à l’issue de la rencontre :
- « Les questions déroutantes ont été riches d’enseignement pour pouvoir aborder des pistes »
- « Le chemin est juste. D’aller plus auprès des gens. De travailler en dessous de l’iceberg »
- « Je vais repartir d’ici avec un questionnement très important, sur mes pratiques, mes manières de faire. »
Parmi les sujets évoqués avec l’équipe qui nourrissent les principes d’action :
- “Aller ailleurs, pour mieux revenir apprécier le magret d’ici ! “. Comme Yves l’évoque dans la vidéo, est-il nécessaire d’aller ailleurs pour apprendre à apprécier ce qui nous entoure ? Comment ceux qui viennent pour découvrir notre territoire peuvent-ils nous apprendre à le mieux connaître nous-mêmes ? Comment faire de l’accueil de l’autre l’occasion d’un échange à double sens ?
- L’hétérogénéité du territoire de Lot-et-Garonne a été soulignée à chacune des rencontres. Elle est historique, géographique, démographique. Elle touche chacun dans ses origines. Dans certaines trajectoires familiales, il était jugé souhaitable de fondre, voire de renier, son identité d’origine pour être plus facilement intégré, au risque de dévalorisation et de perte d’estime de soi. Comment mettre en avant les identités multiples d’un territoire complexe ? Comment éviter les simplifications réductrices ? Comment cultiver les identités sans en faire un facteur d’exclusion ?
La question du temps : on veut toujours aller plus vite, au plus direct… et pourtant, c’est le fait de savoir prendre son temps qui revient le plus dans ce que l’on apprécie du territoire. Et à l’issue de nos rencontres (d’environ 1 journée et demie) c’est toujours le temps qui a manqué, aux dires des participants. Comment modifier notre rapport au temps, pour mettre en cohérence notre désir d’agir en profondeur, et le temps que l’on accorde à l’échange et à la réflexion avant action ?