7ème rencontre : Monflanquin
Courte étape, entre Penne d’Agenais et Monflanquin, lieu de la 7ème rencontre en lieu et place de celle de Villeréal initialement prévue. Du coup, c’est une seule journée de marche qui sépare les deux rencontres, et Monflanquin sera l’occasion d’une journée de pause, qui nous permettra de commencer la consolidation des différentes rencontres.
Quelques photos : La bastide, visible de loin – Une maison que ses habitants ont nommée “C’est la vie là” – On trouve tout en Lot-et-Garonne, même des éléphants – Et pourtant, la terre peut être difficile à travailler en Pays de Serres…









Et cette photo, prise au Préau de l’Horizon à Penne d’Agenais, qui résonne comme tant de témoignages entendus depuis le début de notre itinérance…

Quelques retours de nos hôtes, à l’issue de la rencontre :
- « La richesse des regards croisés entre ceux qui sont nés ici, ceux qui ont choisis d’y venir, et ceux arrivés par hasard ».
- « Comment restituer ce travail… ? »
- « Ces méthodes de travail ne sont pas habituelles. C’est sortir des schémas classiques, prendre le temps de se décentrer. Ce n’est pas un outil que j’ai l’habitude de mobiliser sur des problématiques qui ont des retombés économiques »
- « J’ai vu des étincelles et des émotions dans les yeux chez beaucoup de personnes. J’ai envie d’utiliser cela pour réfléchir au sein de l’office du tourisme ».
- « L’avantage de ne pas savoir où l’on va, c’est qu’on arrive à des résultats auxquels on se s’attend pas du tout. »
- « Devoir répondre rapidement permet une certaine spontanéité. Si on réfléchit trop longtemps, on élaborer nos théories, on les modifie à notre avantage… trop réfléchir c’est mettre dans un carcan. »
Parmi les sujets évoqués avec l’équipe qui nourrissent les principes d’action :
- Les traditions, vécues par certains comme des richesses et vécues par d’autres comme un ostracisme (le mot n’a pas été prononcé à Monflanquin, mais lors d’une rencontre précédente), une barrière à l’échange. Ce qui uni, peut également séparer.
- Certains parlent du « désert culturel », d’autre parlent d’un nombre important d’activités culturelles… Qui parle, et pour qui ? En l’occurrence, il n’y a pas de désert culturel, mais une offre adaptée pour une tranche d’âge particulière.
- Le besoin de connaître l’histoire avant qu’elle ne déroule peut s’avérer être un réel handicap. Pour cette rencontre, nous n’avons pas pu suivre notre protocole habituel et avions dû supprimer la rencontre de la veille au soir. De ce fait, beaucoup d’énergie a été mobilisée pour exposer la démarche… au lieu de la vivre.