3 novembre 2018 – Le labo éphémère

Hier, nous profitions de notre passage à Chaumont pour organiser, en partenariat avec la Maison des Associations, une conféchanges. Nous avons eu le plaisir d’y retrouver des personnes rencontrées plus tôt lors de notre itinérance, à Dijon et à Vaillant. Lors du diner qui suivi la conféchanges, ils nous faisaient remarquer que lors de nos rencontres sur le pays de Langres, les acteurs réunis étaient issus des territoires ruraux autour de Langres, mais qu’aucun Langrois n’était présent.

Langres : plus grande ville fortifiée d’Europe, entourée de ses remparts, implantée sur un promontoire qui dominent le pays de Langres. Nos amis n’hésitent pas à faire le lien entre l’architecture, la géographie de la ville et l’implantation de la ville et les rapports que ses habitants entretiennent avec ceux du pays alentour. Ils relèvent là ce que nous appelons une homologie : un trait de caractère commun entre le territoire, et ses habitants.

Nos échanges débouchent sur l’idée de créer une sorte de « lab éphémère itinérant », pour élaborer une pédagogie pour apprendre aux acteurs du territoire à saisir les récursions entre le territoire et leur manière de le vivre, et ainsi de pouvoir tenir compte, dans la mise en œuvre de leurs projets de territoire, de l’espace entre « ce que nous sommes et ce que nous voudrions être ».

Affaire à suivre…

Aujourd’hui, nous reprenons la route, entre Chaumont et Colombey-les-deux-Eglises. Le temps est superbe. La forêt nous offre des couleurs exceptionnelle. Arrivés à Colombey, nous ne sommes pas surpris de l’emprunte qu’à laissée le Général, mais d’avoir l’impression que le temps s’y est arrêté en 1970.