Institut des Territoires Coopératifs

6 & 7 septembre – Club Climat à Besançon

Lors de la première étape de notre itinérance, les 6 et 7 septembre, nous rencontrons des personnes, référentes du Club Climat pour leurs structures : le 7 septembre, une douzaine de membres du Club participent à la journée d’échanges de l’Observatoire de l’Implicite. En soirée, l’ensemble des membres du Club est invité à la projection du film documentaire « Entre les plis ». C’est devant une quarantaine de personnes que nous avons le plaisir d’échanger à l’issue de la projection, aux côtés de Lorine Gagliolo, Vice-Présidente en charge du développement durable, d’énergie, et de l’environnement à GBM. 

Comprendre la coopération, c’est accélerer les transitions

6 & 7 septembre, Besançon (Doubs), Rencontre avec les acteurs du :

Club Climat de Grand Besançon Métropole

Son action

Pour répondre à l’ambition de devenir territoire à énergie positive (TEPOS) en 2050, Grand Besançon Métropole s’implique dans la mobilisation des acteurs du territoire, notamment en animant le Club Climat. Celui-ci vise à favoriser l’émergence d’initiatives et de solutions locales pour la préservation du climat et de l’environnement, grâce aux synergies créées entre les différents acteurs du Grand Besançon. Le Club Climat rassemble aujourd’hui 80 membres (entreprises, acteurs publics, associations, réseaux d’acteurs) qui coopèrent sous forme d’ateliers sur diverses thématiques. 

Pour plus d’information : https://www.grandbesancon.fr/actualite/club-climat-unis-pour-agir/

Ce qu’ils retiennent de la journée

Des résonances avec nos travaux

Avec tous les collectifs que nous rencontrons désormais, nous reprenons dans notre journal d’itinérance des points clés que la rencontre a permis d’explorer et de questionner.

La coopération se vit entre des personnes ! C’est l’un des fondamentaux du processus coopératif : ce ne sont pas les structures qui coopèrent, mais les personnes de ces structures. C’est par elles, et elles seules, que la coopération peut alors se propager et s’étendre à l’intérieur, et entre les structures. Prendre ces acteurs en tant que personnes, au-delà de leurs rôles, signifie de considérer la personne dans toute sa dimension, y compris (et surtout) dans sa dimension émotionnelle. De développer la compréhension humaine plus que la seule compréhension intellectuelle, puisque ce sont nos émotions qui nous mettent en mouvement (émotion et mouvement ont la même racine étymologique).

Le Club Climat regroupe des collectifs (80 à l’heure actuelle). L’engagement de ces collectifs (constitués ou non) est d’avoir en interne, un plan d’action qui contribue aux objectifs territoriaux de la collectivité en matière de préservation du climat, et à s’engager à le mettre en œuvre aux côtés de, et avec la collectivité. Chaque structure arrive donc avec son propre plan d’action, avec son calendrier selon son ambition et l’énergie qu’elle a à y mettre.  Son engagement premier, est d’avoir un référent qui va porter ce plan d’action en interne. 

C’est sur l’engagement de ces référents que les animateurs du Club Climat comptent pour mettre en œuvre leur stratégie. Ils auront à considérer ces référents en tant que rôles bien sûr, mais surtout en tant que personnes, singulières, actives dans le territoire, et donc souvent porteuses de plusieurs « casquettes » : celle dans leur structure adhérente, mais d’autres également : parent d’élève, animateur sportif, élu local, membre d’une autre association…  

Au sein de cette communauté d’acteurs, de personnes, va se nouer le processus coopératif. Il va pouvoir irradier au sein des structures adhérentes du Club, mais également en dehors, dans les différentes sphères d’engagement sur le territoire.

La prise en compte des personnes pour elles-mêmes, donne le sentiment de satisfaction et de confiance que Dominique exprime au début de la vidéo, et permet à Christiane de dire « Je suis une partie de la question, et je suis une partie du processus. », et de conclure « Coopérer, ça peut être un art de vivre ».

Cheminement…

Avant la rencontre, la marche d’approche permet de nous rendre disponible, de gagner en qualité de présence et en curiosité. Après la rencontre, elle permet de décanter, de « digérer » les échanges et ainsi d’en tirer des enseignements nourrissants.   

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L'InsTerCoop est un laboratoire d’action-recherche sur le processus coopératif, et un centre de ressources et de ressourcement au service des personnes, des organisations et des territoires pour croître en maturité coopérative et faire de la coopération une source de développement et d’épanouissement.