Webinaire 3 : Des retours nourrissants
Pour une précision sur ce que nous appelons « retour nourrissant », voir ici.
Ci-après les éléments de « retour nourrissant » des participants. Nous avons pris en compte ces éléments lors de la rédaction des pages « références et définition » et « questions et pistes de réponses ».
Ce que je retiens d’utile ?
- Nous sommes nombreux à vouloir coopérer, mais il est compliqué de poser, verbaliser le cadre de réflexion et de dépasser nos différences ou nos cultures de travail.
- Le déroutement
- Les 9 temps qui sont essentiels, mais beaucoup plus largement, pour toute action collective. Des basiques qu’il est utile de se remémorer !
- Rappel de l’importance des vides (toujours difficile pour moi à mettre en oeuvre) et grand intérêt pour le temps du déroutement. J’ai hâte d’utiliser et de tester vos questions déroutantes !
- Le temps du cadre / la mise à jour essentielle de son propre implicite. Ca m’inspire beaucoup pour la réunion que je vais avoir avec mon asso à 18H. J’ai envie de regarder des personnes que je croyais connaitre sous un autre angle
- Importance du temps de décantation, que je prends rarement
- L’idée de substituer le cadre de sécurité type résultat, par un cadre sur les moyens (qu’est-ce que l’on va chercher à travers ce temps- là ?) + les questions d’introspection
- Le temps d’introspection m’interpelle. Je suis souvent pleine d’interrogations personnelles sur certaines actions menées (en collaboration avec collègues et partenaires) et je n’expose que rarement ces interrogations/doutes. Pour tendre vers une véritable coopération, il faut créer ensemble et bien mettre à plat ses attentes (y compris sous-jacentes donc) , ses objectifs … et analyser les récursions chemin faisant.
- Ne pas se précipiter, installer/ré-installer la relation, poser le cadre, s’interroger sur soi et le dire, entendre les autres (lâcher les armes), se dérouter, prendre de la hauteur, partager les retours nourrissants et s’autoriser à tous la décantation … un processus pour soi et pour les autres
- Le temps de disponibilité. Un rappel important d’autant qu’en début de webinaire, je faisais d’autres choses encore en même temps, et ce rappel qu’il est important de se rendre disponible m’a permis de le faire pour ce webinaire 😄
- Les signaux faibles qui pourraient accompagner chaque temps pour moi.
- Les 9 temps. Je ne m’en souvenais plus de cette manière. J’avais retenu la marche, l’introspection, le pas de côté, le temps/ les temps dans les grands principes.
- Je pense que certains savoirs sont semés dans mon esprit, mais pas assez mis en pratique pour être consciemment retenu. Mais mon intuition me dit qu’ils sont importants (pour moi) et qu’ils feront écho dans mes parcours à venir, ce sont aussi ces apports importants, mais pas forcément retenu (au sens réellement conscientisés) que je partage ici)
- Les 9 temps de la coopération, notamment le temps de « Disponibilité » qui fait écho à ce que je perçois de grandement fertile dans des moments de divagations, rêvasserie.
- Les questions déroutantes, contre-intuitive, et l’importance du Lien pour pouvoir y répondre. (si des conflits inter-« je » perdurent, l’utilité de la réponse à ces questions parait être compromise).
- Une approche riche des temporalités, avec des questions qui permettent d’enrichir les angles d’approche.
- Ce que je retiens d’utile, et plus exactement mon rapport d’étonnement c’est combien votre approche de la coopération et les 9 temps que vous avez présenté se rapproche des principes généraux de la facilitation en intelligence collective, où l’on parle d’inclusion, d’élaboration du cadre de sécurité, de clarifier son intention du moment en mobilisant le corps, le cœur et l’esprit, d’être attentif à soi, aux autres et à l’environnement autour de soi, de favoriser l’émergence en taisant le plus possible son mental, en rêvant, et de produire alors ensemble et se reconnaitre dans ce qui est produit, et enfin le temps de la déclusion, le temps du retour nourrissant comme vous l’appelez.
- Ecouter mes signaux faibles et parvenir à me dire à moi et aux autres, comment je fais pour me donner ce temps que vous vous donnez en marchant.
- Les 9 temps et l’invitation à revisiter ces 9 temps à travers 3 questions. J’ai aimé la structuration pour chaque temps Raison d’être et processus.
- Petit à petit je réalise combien dans l’association, nous avons besoin d’un temps de pause pour mettre en avant la coopération, nous étions très pris par les projets. Le confinement oblige la pause, il nous faudrait repartir autrement. Le lien est vraiment essentiel entre les personnes.
- Le déroutage. Essentiel pour ne pas tomber dans des habitudes trop ancrées et aussi pour changer d’angle, de point de vue
- Cette approche par immersion et sans enjeu est intéressante. Elle est le vivant. Je suis contente de faire ce mooc. Il m’apporte beaucoup. Il me rassure et m’encourage dans mes engagements et ma posture. Cela me permet de relier la pédagogie d’immersion à la démarche coopérative.
- Je retiens les neufs points de la méthode, la posture de disponibilité, le temps du lien, le cadre, l’introspection, se dérouter, la raison d’être, la maturité coopérative, le temps du retour nourrissant, la décantation
- Se mettre à la place de l’autre, des autres
- La nécessité de prendre en compte les temps de ce que représente tout engagement quitte à faire des choix de renonciation ; car il importe de préserver, autant que faire, la qualité de l’engagement avec ses différentes facettes. Cela préfigure de travailler la maturité coopérative
- Les différents temps avec leur raison d’être et des exemples concrets (et ce que je vois comme points communs et différences avec la construction de la coopération visant transformer les conflits)
- Des « comment faire » non exhaustifs, concrets, créatifs
- Le nouveau paradigme qui sous-tend toute votre réflexion et votre pratique (idem sessions 1 & 2)
Eventuellement, ce qui m’a manqué ?
- De la disponibilité, j’ai dû répondre à un appel téléphonique.
- 1 ou 2 exemples déclinés sur tous les temps pour illustrer la progressivité / itération de ces différents temps… donc une session 1h30 !
- Les exemples concrets même s’ils sont sur le site web
- Avoir le support powerpoint avant. Je prends des notes à chaud mais ce serait plus confortable de s’appuyer sur le doc (point de vue très pratique)
- Un peu de temps lors du temps d’introspection à 4
- Il m’a manqué l’articulation des temporalités avec les différentes dimensions en récursions. Mais peut être qu’avec le recul ça va venir. C’est dense donc nécessairement ça demande de mûrir
- Il y a un dernier temps que nous oublions souvent et qui est le temps de la « célébration ». Il est important de célébrer ce qui a été généré. Les aborigènes d’Australie consacrent leur temps en deux parties essentielles : le temps du rêve et le temps de la célébration. Il est toujours bon de célébrer le moment qui a permis de nous réunir et d’œuvrer ensemble
- Peut-être que cela viendra dans les deux dernières séances : comment faire quand on est la seule à « porter le message coopératif » dans un groupe (une assoc) ? Les autres trouvent que c’est du bla bla, pas concret, des trucs de bobo… et que zut, là il faut s’occuper de nos jardins partagés, planter, retourner la terre, nourrir les poules… On n’a pas le temps pour se triturer les méninges !
- J’ai suivi le replay donc l’interactivité me manque.
- J’ai besoin de familiariser encore avec ces outils.
Comment j’ai vécu ce moment ?
- C’est un plaisir et un soulagement à la fois de voir que nous sommes énormément de personnes à vouloir coopérer mais tout reste à faire …
- Agréable et enrichissant, merci !
- Aussi bien que les premiers
- Confiné, hélas… Il manque vraiment l’interaction, surtout sur YouTube.
- Très bien. J’ai trouvé que c’était chaleureux, en dépit du moyen de communication
- Je commence à tisser du lien avec d’autres outils que j’ai pu expérimenter ces derniers mois comme la CNV et la TCIC (technique de confirmation intuitive et corporelle). Je ne sais pas encore comment mais j’ai envie de tisser du lien entre toutes ces transmissions si riches et si essentielles dans mon parcours de vie.
- Très bien vécu, notamment l’interaction du travail en sous-groupe était un vrai plus (impliquant)
- Un peu stressée en cours de route mais toujours très intéressant.
- Sereinement. Le moment partagé à 4 ou nous étions 3, était empreint d’une grande bienveillance et accueil ; très ressourçant.
- Très bien. La précédente session m’avait un peu mis le moral à 0 (crainte que la coopération ne soit une marche trop haute à franchir) mais j’ai repris espoir lors de cette session… Vivement la prochaine !
- En partie inconfortable et questionnant quant à ma façon de coopérer, comme si j’étais en chemin. En partie familier et intégré.
- Eh bien super, assez instructif, pendant l’échange à 4 je parlais du sentiment de pure satisfaction d’acquérir des savoirs, c’est ce que je ressens pour l’instant en suivant vos webinaires, en mettant des mots sur des pensées, et des idées sur des mots. Et quelque chose d’improbable, entre le second webinaire et ce troisième, je retrouve deux vieilles connaissances (bon, pour moi et du haut de mes 25 ans, « vielles connaissances » c’est 2-3 ans) de cercles complètement différents, n’ayant rien à voir avec le sujet qui nous a regroupé aujourd’hui. Ce qui me fait dire qu’il y a sûrement de grandes ressemblances entre nous tous qui nous font réunir autour de ce sujet qu’est la coopération.
- Comme les 2 précédents webinaires très riches, stimulant, nourrissant et peut-être à cause du temps à 4 apaisant ou rassurant de rencontrer des personnes disponibles au sens du temps 1.
- Ce fut un beau moment dont je vous remercie. Il y a plusieurs années maintenant que je suis vos travaux et je suis heureux de vous avoir vu en « live ». Je suis pleinement aligné avec votre approche de la coopération et je partage à fond l’idée de l’itinérance et de l’implicite. Je crois qu’une des clés de l’avenir, avec le levier de la coopération est le sensible. Il nous faut penser avec nos corps, nos cœurs et notre esprit en même temps, et ramener le mental à sa juste part. Si nos discours et nos pratiques sont commandés par le cognitif, c’est toujours l’efficacité, la rapidité, l’explicite, la domination, le calcul, la compétition qui au final prennent le pas. Le sensible, nos sens m’apparaissent de plus en plus comme la clé, et avec l’implicite, les sensations corporelles, les points de vue, la manière dont nous occupons l’espace vous montrez combien cela influence notre manière d’appréhender le monde, d’être au monde et d’agir ensemble, d’œuvrer communément.
- Bien mais avec une appréhension à la fin, sur le fait d’expérimenter avec d’autres qui n’étaient pas dans le webinaire, notamment en famille. Pour l’instant.
- Avec grand plaisir.
- Petit à petit je réalise combien dans l’association, nous avons besoin d’un temps de pause pour mettre en avant la coopération, nous étions très pris par les projets. Le confinement oblige la pause, il nous faudrait repartir autrement. Le lien est vraiment essentiel entre les personnes.
- Toujours un peu frileuse même si vous êtes bienveillants et que les participants le sont aussi. Ai-je le droit de participer à ce mouvement ? Y a-t-il un lièvre ? 😅 Mais non… Avec l’envie de me sentir bien à ma place naturellement. Les sous-groupes sont facilitants. 👍
- Bien – c’est inspirant !
- Toujours enrichie de ces échanges, un enthousiasme conforté à chaque étape !
- Toujours intéressée par votre démarche et partage de connaissance : parenthèse enchantée dans cette crise car par ailleurs, je suis en réquisition de gestion de crise COVID-19, nez sur le guidon.
- Très bien, les salutations jusqu’à l’heure de démarrage et non après ça me plaît comme démarrage rigoureux ;
- Ensemble très nourrissant
- Le moment « éclaté » est très complémentaire, permettant un autre niveau d’implication et d’intégration
- Noté dans le chat et dans mes tablettes : « très bien c’est nourrissant, enrichissant, épanouissant, et mon corps le confirme (expansion, sourire…) »
- J’ai bien vécu ce moment, bravo à vous pour ce que vous faites.
- Heureux de rencontrer des personnes qui œuvrent de façon coopérante (ce n’est pas un pléonasme ?)