22 & 23 septembre – ALonsZI
22 & 23 septembre, Perrigny (Jura), Rencontre avec les acteurs de :
ALonsZi
Son action : une démarche d’écologie industrielle et territoriale.
Ce qu’ils retiennent de la journée
Des résonances avec nos travaux
Avec tous les collectifs que nous rencontrons désormais, nous reprenons dans notre journal d’itinérance des points clés que la rencontre a permis d’explorer et de questionner.
Comme le dit Maxime, « la seule constante dans notre univers, c’est le changement. »
C’est la raison pour laquelle les coopérations notables par leur longévité ne ressemblent pas aujourd’hui à ce pourquoi elles ont été créées : leur longévité s’appuie à la fois sur une vision globale et un horizon solide ancré dans une histoire, et sur une capacité à voir, s’emparer et « digérer » ce qui se présente sur le chemin. Ce rapport au temps, équilibré dans l’utilisation du passé, du présent et du futur est une condition de longévité.
Le caractère « organique » de la coopération, c’est la capacité permanente à faire face aux situations rencontrées, aux personnes qui changent, à « faire avec », à construire le projet et les relations pas-à-pas. Son caractère « planifié » facilite l’anticipation créatrice, permet d’identifier d’éventuels besoins et permet donc de se préparer aujourd’hui à faire face aux situations de demain.
Mais si la projection est trop forte, elle fige le futur désiré et les étapes pour l’atteindre. On ne cherche alors plus à explorer l’espace entre « organique » et « planifié », on cherche à faire adhérer (ce qui est un oxymore : comment adhérer sous la contrainte ?), à convaincre, à motiver… Ce faisant, croyant donner une place à l’autre, on l’empêche d’exister.
Cette aptitude à gérer le changement continu, non comme une charge ou un fardeau, un obstacle à contourner, mais comme une trajectoire de vie, est un facteur de qualité des relations coopératives.
Cheminement…
Avant la rencontre, la marche d’approche permet de nous rendre disponible, de gagner en qualité de présence et en curiosité. Après la rencontre, elle permet de décanter, de « digérer » les échanges et ainsi d’en tirer des enseignements nourrissants.
La marche de mise en disponibilité, autour de Montaigu.
Et avant la dernière rencontre à Lons-le-Saunier, ballade de décantation au-dessus de Lons, vers l’ermitage de Conliège.